CSO avec Poussière

Pour ce matin la jeune femme avait opté pour une séance d'obstacle, plus particulièrement sur les triples. En effet, lors des séances précédentes le couple avait tout d’abord vu le calcul de foulée dans une ligne, puis les doubles, et une petite initiation au triple. Le travail avait été assez général, quoique très détaillé surtout sur le début de la séance. Aujourd'hui Ambre souhaitait dans un premier temps revoir les exercices sur les doubles en profondeur, pour que sa jument y soit bien habituée, puis ensuite les exercices sur les triples. Et peut être en fin de séance les sauts de puce, mais la jeune femme doutait d'en avoir le temps. De toute manière les sauts de puces n'étaient pas présents en concours de Saut d'Obstacle, seulement pour le Hunter, ce n'était pas donc une grande priorité.

Le couple entra timidement dans l'immense carrière. Cette dernière était tout simplement gigantesque, elle semblait tellement plus grande qu'une carrière olympique, alors que pourtant elle en avait sûrement les proportions exactes. C'est juste que la jeune femme n'avait pas l'habitude d'avoir autant de terrains pour elle seule. Avant la séance Ambre avait bien sur prit le soin d'installer des exercices afin de ne pas avoir à le faire à chevaux. Ainsi la carrière était coupée de ligne d'obstacles, double et triples variées. Evidemment l'Académie ne mettait pas encore des larbins à la disposition des élèves, et Ambre savait pertinemment qu'elle devrait sans doute mettre assez souvent pied à terre pour remonter les barres sur leur taquet. Mais cela ne la gênait pas plus que sa. Ambre commença par faire marcher Poussière d’Ange en main pour que cette dernière visite un peu les lieux, et s'adapte à ce terrain. Il était à peu près 9hOO et malgré la fraîcheur du temps le soleil était haut dans le ciel et parsemant ainsi la robe de la jument de magnifique reflet blanc. C'était un temps idéal pour l'obstacle, le froid naissant piquerait un peu la jument ce qui lui donnerait un peu de réactivité en plus, quant au beau soleil qui brillait, c'était tout simplement agréable. La jument affichait des protections ouvertes de couleur noire assortit à un tapis moelleux aux bordures blanches. En effet c'était important pour la cavalière d'afficher les couleurs de sa maison dont elle était particulièrement fière. Un amortisseur avec liseré mouton recouvrait le tapis, ce dernier était lui-même surplombé d'une selle d'obstacle. Elle n'était reliée en rien au filet, car la cavalière avait tout simplement horreur des artifices quelconques, quand bien sur ils n'étaient pas utiles. Dans le cas de sa jument rien ne justifiait l'emploi d'une martingale à anneau. Le filet tout de cuir possédait une muserolle croisée, et un mors simple à gros canon afin d'adoucir le contact avec la bouche de l'équidé. Par soucis de protection la jeune femme avait ajouté une bavette à la sangle, car elle savait sa jument très respectueuse et donc propice à se frapper le ventre si elle levait trop les membres.

La jeune femme arrêta sa jument essayant de trouver un endroit propice pour monter. Elle ressangla soigneusement la selle, vérifiant par la même occasion si cette dernière était bien dégarotée. Elle vérifia soigneusement la position de sa bavette, qui devait être parfaitement positionné pour ne pas gêner sa jument. Puis elle tira doucement les membres de cette dernière, c'était assez important d'échauffer les articulations d'un équidé avant de monter, et ce geste permettait de surcroît de lisser les plis de la peau qui auraient pu se faire entre la bavette et le ventre de la jument. Une fois toutes ces vérifications effectuées la jeune femme descendit doucement son étrier gauche, elle y passa le pied et se hissa doucement en selle. Ambre essayait toujours de monter avec légèreté et grâce tout simplement parce qu'elle avait connu un cheval qui avait quelques problème de dos et redoutait particulièrement ce moment de monte. Poussière d’Ange n'avait pas bougé, elle était en effet très agréable au montoir, et le poids de sa cavalière ne semblait pas la gêner. D'une douce pression de mollet la Tircys commanda à sa jument de se mettre au pas. Elle tenait les rênes du bout des doigts, laissant sa jument flairer les alentours pendant qu'elle vérifiait la taille de ses étriers. Ils étaient déjà à la bonne longueur. Ambre remonta alors doucement sur ses rênes, ces dernières restaient encore longues, mais un léger contact avec la bouche de la jument était présent. La jeune cavalière faisait particulièrement attention à pendre ses rênes avec douceur et par étapes, elle connaissait l’extrême sensibilité de la bouche de sa jument qui avait besoin d'une période d'adaptation avant d’obstiner un réel contact. Le couple marcha sur des lignes droites, Ambre veillait à conserver le bout du nez de sa jument à l'intérieur grâce à une rêne d'ouverture. Elle jouait aussi avec précaution dans ses doigts, n’exercent que d'infimes pressions sur les commissures des lèvres de sa jument. Pour le moment la cavalière privilégiait les grandes figures de manèges, tels que les diagonales, les doublés ou les grands cercles afin d'échauffer sa jument le mieux possible. Peu à peu elle remontait sur ses doigts. La jument lui dictait la conduite à adopter, lorsqu'il y avait trop de main elle cassait son allure, perdant l'attitude arrondie de son encolure. Et quand tout allait bien elle se mettait un peu plus en place, arrondissant légèrement son encolure et rassemblant son allure au fur et à mesure qu'elle se détendait.

Ainsi au bout de plusieurs minutes la jument commençait à être assez échauffé. La jeune femme décida donc de commencer une vraie détente. Ses rênes quoi qu'encore un peu longues, permettait tout de même d'établir de vraies actions sur la bouche de la jument. Le couple bascula sur un cercle de 2O mètres à gauche. Grâce à ses aides la jeune femme incurvait sa jument faisant très attention à bien garder ses hanches à l'intérieur du cercle, car elle savait que ces dernières avaient tendance à déraper discrètement. La jument refusa dans un premier temps de s'assouplir, elle accéléra le pas sur le cercle, mais sa cavalière ne changea rien à ses aides, reprenant juste l'impulsion sur sa rêne extérieure. Résolue, Poussière d’Ange s'incurva légèrement, prenant la forme du cercle. De temps en temps elle tentait quelques petites choses pour contrer le travail, mais sans succès. Ambre demanda à sa jument d’exécuter un changement d'incurvation, ce qu'elle fit assez bien. Elle réitéra son travail sur un cercle à droite. La cavalière ménagea un peu sa jument qu'elle savait très raide à cette main, elle donc plus douce dans ses aides afin d'obtenir un travail avec résultats croissant et ne pas bloquer sa jument. Cette dernière donna rapidement une bonne attitude, Ambre posa doucement sa main sur son épaule pour lui signifier qu'elle avait bien réalisé sa demande. Puis le couple s'échauffa sur des serpentines et des huit de chiffres. Ambre voulait obtenir de sa monture des changements d'incurvations souples, fluides et précis. Ce ne fut pas vraiment une tache ardue puisque la jument était très maniable, en fait tout dépendait de la cavalière, si celle ci arrivait bien à doser entre ses mains, ses jambes, et ses aides extérieurs le résultat était probant. A l'inverse, si Ambre était trop brusques, ne préparait pas assez ses demandes la jument s'ouvrait, cassait son allure en signe de protestation et d'incompréhension. Mais fort heureusement le couple commençait à se comprendre et à s'entendre sur ce genre de chose. La cavalière parsemait sa détente basée sur l'incurvation d'autres exercices tel que des transitions net, des allongements ou des rassemblements d'allures, des semblants de plis d'encolure à droites et à gauches . . . Elle variait son travail afin que sa jument ne s’ennuie pas, et reste concentré sur ses demandes. Les transitions se passaient en général assez bien, Ambre essayait de les demander un maximum avec son bassin, plutôt qu'avec ses mains, et bien sur elle se méfiait de ne pas oublier ses jambes. Même si les transitions étaient effectuées rapidement la jument ne s'arrêtait jamais au carré. Les allongements et rassemblements d'allure ne posaient pas de problèmes au couple, quant au pli d'encolure, la jument avait tendance à un peu se traverser, mais avec l'aide de la barrière Ambre arrivait à conserver ses hanches dans un bon axe.

<< Bien ma Belle >>

La jeune femme gratifia sa jument de deux frappes affectueuse sur l'encolure avant de lui demander un départ au trot. Dans le départ cette dernière s'ouvrit, de plus ses foulées était un peu trop précipité. Ambre avait sans doute mit trop de jambes dans son action. Elle commença donc par travailler sur les transitions. Elle enchaînait ces exercices dans le but d'obtenir des départs fluides, du pas tout d’abord, puis de l’arrêt, sans que sa jument ne s'ouvre et ne se précipite. Elle contrôlait à la fois l'action avec ses jambes, son assiette et sa rêne extérieur. La jument comprit assez rapidement que sa cavalière voulait entrer dans une jolie allure et non dans un trot de course. Néanmoins il arrivait encore fréquemment que la cavalière perde le contact avec la bouche de sa jument, celle ci ne restait ni fixe, ni en place. Ambre en déduit que cela venait sans doute du fait de la décontraction encore trop limité, et surtout de ses jambes trop peu présente. Elle laissa le problème de côté quelques instant pour poursuivre sa détente. Une fois de plus le couple bascula sur un cercle de 2O mètres afin de travailler sur l'incurvation. C'était important notamment en CSO de ne pas avoir un cheval qui tourne comme un bâton, en effet cela ne facilitait aucunement les abords d'obstacle. Ambre se concentra donc sur le fait de garder sa jument incurver, dans une allure régulière et si possible ronde et basse. La jeune cavalière essayait de soutenir sa rêne intérieure pour que la jument ne se penche pas, mais en même temps elle devait garder ses mains fixes pour que Poussière d’Ange ne face pas de balancier avec sa tête. La demoiselle jouait toujours dans ses doigts, sans pour autant oublier ses jambes. En effet même si la jument n'avait pas tendance à se méjuger, il était toujours important de bien garder ses jambes au contact pour conserver l'impulsion. Quand la jument fût alaise aux deux mains, Ambre enchaîna sur un huit de chiffre, le changement d'incurvation y était plus délicat puisque la jeune fille avait bien moins de temps pour préparer ses aides et donc faire des demandes précises. Néanmoins la jument comprit rapidement l'objet de l'exercice et donc passa quelques petites fautes à sa cavalière. Pour mettre plus spécifiquement sa jument aux ordres, et commencer déjà le travail sur l'allure, la jeune femme faisait régulièrement des allongements d'allures, elle travaillait surtout avec son assiette, afin de ne pas gêner la bouche de sa jument avec ses mains, ou encore de fluidifié l'allongement sans l'utilisation des jambes (qui restaient tout de même au contact de la jument). Parallèlement elle travaillait aussi sur les rassemblements d'allure, ils étaient plus ardus puisque la jument avait plutôt peu l'habitude d'une emprise sur sa bouche, elle cassait souvent son allure, mais après plusieurs essais quelques améliorations se firent sentir. Il restait encore à fluidifier l'allure, souvent entrecoupé d'accélération, mais Poussière d’Ange arrivait tout de même à conserver un joli petit trot, rassemblé et aérien sur plusieurs mètre.

Le couple repassa au pas. La jeune femme commença par flatter l'encolure de sa jument, laissant quelque peu glisser les rênes dans ses mains. Poussière d’Ange étendu son encolure, mais elle conservait tout de même un port de tête assez haut, regardant avec attention, voir même envie les obstacles disposés dans la carrière. Elle marchait d'un pas assez pressé tant et si bien que sa cavalière devait de temps en temps la reprendre, soit de la voix soit avec une petite pression sur les rênes pour qu'elle reste dans un pas calme et serein. Pendant ce temps Ambre ressanglait soigneusement sa selle d'obstacle toute de cuir. Une fois cet ajustement fait elle remonta doucement sur ses rênes, entreprit de mettre sa jument dans un pas de travail. Celle ci mit un peu de temps à se concentrer, elle baladait la tête de droite à gauche, les oreilles fixement pointées vers l'avant. Mais de nombreuses figures de manèges enchaînées avec intelligence et entrecoupées de transitions montantes ou descendantes vinrent à bout de sa dispersion. C'est donc avec une jument bien plus à l'écoute que la cavalière continua son travail au pas. A fin de poursuivre l'optique d'échauffement elle demanda quelques déplacement des hanches. Le fait de les mobiliser et d'assouplir l'arrière main de sa jument était assez important au regard du fait que ces dernières avait tendance à déraper dans ses départs au galop, ce qui donnait donc une première foulée désunis. Poussière d’Ange mobilisait très bien les hanches, néanmoins la cavalière qui n'avait que très rarement fait ce genre d'exercices avait beaucoup de mal à doser entre ses mains et ses actions de jambes, c'est pourquoi la jument déplaçait souvent trop les hanches par rapport aux épaules. Ambre se promit de s'occuper de ce problème - qui était en réalité le sien - lors d'une prochaine séance de Dressage. Avant de commencer à galoper, la jeune femme réalisa une série de transition. En début de détente la jument ne pouvait pas les effectuer sans s'ouvrir, désormais c'était chose plus aisé pour elle, qui avait seulement besoin d'un léger appui sur son mors pour réaliser les transitions.

Venait maintenant un moment un peu difficile, les départ aux galops. En effet la jument partait très régulièrement - enfin même tout le temps avant, mais elle avait quelque peu progressé - désuni lors de la première foulée, avant de se remettre elle-même dans un galop sain ensuite. Même ci ce problème n'était pas foncièrement handicapant pour l'obstacle c'était tout de même une petite gène que la jeune femme s’exerçait à corriger à chaque détente, même ci c'était une détente d'obstacle. Elle décida donc de favoriser les départs au galop du trot, sur un cercle, afin d'aider sa jument. Elle plaça doucement ses aides : sa jambe extérieure était reculée, elle tenait les hanches, quant à sa jambe intérieure elle s'occupait pour le moment de conserver une bonne incurvation. La rêne extérieure de la jeune fille faisait une légère rêne d'ouverture pour donner le pli, pendant que la rêne extérieure elle contrôlait les épaules et régulait l'impulsion. Portant son regard haut et loin pour ne pas ajouter un quelconque poids sur les épaules de sa jument, la jeune fille pressa son mollet contre le corps de sa jument, lui demandant ainsi un départ au galop. Elle desserra aussi très légèrement sa rêne intérieure pour que la jument parte bien à juste. Ambre essayait de ressentir les choses plutôt que de les voir, notamment pour le galop désuni, et malheureusement la première foulée de celui ci n'était pas bonne. Elle canalisa sa jument, la fit galoper un peu dans une bonne attitude, juste quelques foulées, puis la repassa au pas. Elle re-tenta plusieurs fois l'exercice, essayant de se remettre en question, de préciser ses aides et ses actions, de coordonner ses demandes, bref de se faire comprendre de sa jument. Les résultats étaient variables, et à vrai dire la cavalière ne comprenait pas vraiment pourquoi des fois sa demande était couronnée de succès et des fois non. La jeune femme essayait d'être douce dans ses mains, et un peu plus ferme dans ses jambes. En effet pour que la jument parte à juste il fallait qu'elle parte tout de suite dans une cadence assez soutenue, Ambre la reprenait doucement après le départ au galop afin de la placer dans une bonne cadence. Après avoir réalisé le même exercice à l'autre main et avoir obtenu quelques résultats le couple entreprit de finir sa détente par un échauffement à l'obstacle.

Un petit croisillon d'environ 3O cm était installé, c'est donc au trot que le duo vint le passer. Bien sur elles s'y arrivèrent sans soucis, la jument chargeait un peu le petit obstacle, mais rien de bien méchant. Quant à la cavalière elle restait au bout de ses rênes présente, et redressé, bien sur elle n'accompagnait presque pas le saut, vu la hauteur ridicule, elle n'en avait pas besoin. Après deux passages à chaque mains le couple changea d'obstacle, optant pour un vertical de 4O cm, dont l'abord n'était possible qu'à main droite. Ambre décida de le prendre au petit galop. Elle essaya de bien cadencer sa jument et surtout de la ralentir avec son assiette. Poussière d’Ange, malgré son coup de saut impressionnant était très difficile à suivre, en effet il était assez difficile d'établir la foulée d'appel. En effet la jument ne marquait pas du tout ses foulées, et c'était à se demander si elle-même le savait vraiment. C'était donc assez délicat, surtout sur les petites hauteurs de demander, de déclencher le saut. La jument chargeait un peu, sur son vertical, la jeune fille ré aborda plusieurs fois, tenant un peu plus fermement la tête de sa jument, elle voulait que cette dernière garde une foulée régulière dans la zone d'abord, surtout sur les verticaux. Ces pourquoi, plutôt que d’aligner sa jument tôt avec le centre de l'obstacle, elle décidait de le faire assez tard, environ trois foulées avant. Poussière d’Ange prenait son appel en général d'assez loin, surtout quand elle avait du jus, mais il arrivait des fois qu'elle hésite et donc retape une foulée au dernier moment, c'est pourquoi de temps en temps Ambre attrapait juste un petit bout de crinière, assez bas, c'était étrange mais pour elle c'était un moyen de sentir le saut arriver plus rapidement, en effet à hauteur du garrot le déclenchement du saut était nettement marqué. La jeune femme monta quelque peu l'obstacle, et revint le passer. Le vertical fût franchi correctement, le saut était harmonieux et chaque élément du duo faisait son travail comme il le devait. Afin de finir cette détente, la cavalière décida de faire passer à sa jument un oxer ; d'une hauteur et d'une largeur tout à fait raisonnable. Le couple aborda à gauche. Poussière d’Ange chargeait naturellement les obstacles, surtout ceux qui ne comprenaient aucunes difficultés du type sous-bassement, ou hauteur impressionnante. Mais sa cavalière la tenait fermement dans son dos afin que sa jument se rassemble, se calme et gagne en impulsion. Environ trois foulées avant l'obstacle Ambre desserra doucement ses doigts, sa jument prit des foulées croissantes et décolla au-dessus de l'obstacle. Sa cavalière plia légèrement son buste regardant droit devant elle, avançant légèrement les mains, les coudes serrés et les jambes au contact. L'Oxer fut admirablement bien franchit c'est pourquoi la Tircys décida de ne pas le ré-aborder, c'était en quelques sortes un moyen de montrer à sa jument que comme elle l'avait bien fait, elle pouvait passer à autre chose . . de plus amusant ?!

<< Allez ma Belle, Au travail >>

Pour commencer en douceur la jeune femme choisit un exercice que Poussière d’Ange avait bien réussit la dernière fois, soit un double avec entrée vertical et sortit oxer. Le couple se présenta à l'entrée de la ligne, la jument était assez ronde et plutôt bien cadencée, elle arrivait dans un petit galop, plutôt rassemblé. Quelques foulée avant l'obstacle la jument s'ouvrit un peu, accélérant son allure, la jeune femme la gratifia d'un <Oh ! Oh > pour qu'elle se calme un peu - entre nous sa ne calma rien du tout - le saut arriva un peu vite, mais vu quand même assez jolie, Ambre n'accompagna presque pas, se redressant bien en prévision de la sortie de la ligne. L'oxer lui arriva dans la bonne foulée. Le problème était donc surtout de calmer l’abord, car à la vue de petit obstacle la jument avait souvent tendance à accélérer, hors c'est souvent sur de petite hauteur que les fautes sont faites, car les équidés ne sont pas concentrés. Le couple revint donc deux fois, une fois à chaque main. Puis, jugeant que le résultat était amplement satisfaisant la jeune femme changea d'exercice. Elle tenta tout d’abord une combinaison oxer et oxer, qui fut bien réussit du premier coup, Ambre ne s'y attarda donc pas plus longtemps. Elle entreprit alors le double vertical + vertical, déjà un peu plus compliqué car la jeune femme devait vraiment se méfier et ne pas laisser courir sa jument dans la ligne. Lors du premier passage la jument arriva un peu dans le pied, touchant la barre, néanmoins la hauteur du vertical étant petite celle ci resta sur ses taquets. Grâce à la faute sur le premier obstacle la sortie de ligne fût aisée. Bien sur la jeune femme revint une seconde fois, tendant bien ses rênes pour que sa monture prenne appel de plus loin, le premier obstacle fût bien passé, la sorti un peu plus précipitée mais la qualité de l’ensemble était tout de même meilleure que lors du premier passage. Ambre décida de revenir encore une fois sur la combinaison afin d'être sur que le travail était acquis. Tout se passa bien, Poussière d’Ange effectua de beaux sauts qui furent eux même joliment suivit par la cavalière.

Le duo commença ensuite à travailler sur quelque chose de moins aisé, un double entrée oxer, et sorti vertical. C'était vraiment quelque chose de difficile pour la jument qui avait une bonne impulsion, des foulées croissantes et à qui paradoxalement on ne pouvait pas exercer trop de pressions violentes sur la bouche. Cette combinaison avait donné beaucoup de fil à retordre au duo lors de leur dernière séance. La jeune femme espérait que sa jument avait assimilé l'exercice mais lors du premier passage elle se rendu bien compte que ce n'était pas vraiment le cas, la barre fût littéralement renversée et se retrouva à joncher lestement le sol de la carrière. La jeune fille mit pied à terre et la replaça sur ses taquets. Elle ré aborda, essayant de le faire plus tranquillement, mais le même scénario se produit à la différence près que la barres, malgré qu'elle fut assez violemment touchée ne tomba pas. La jeune femme ré aborda alors, à droite puis à gauche, usant de tout les stratagèmes pour ralentir, calmer, et reprendre sa jument rapidement. Elle fit de multiples tentatives plus ou moins réussirent, se remettant sans cesse en questions afin de trouver l'astuce, l'élément qu'elle ne saisissait pas et qui lui permettrait de contenir sa jument. Bien sur elle décomposait le travail par exemple en commençant avec une ligne à trois foulées, puis en réduisant progressivement jusqu'à une seule foulée. Avec acharnement et témérité la jeune femme finit par obtenir quelque chose de satisfaisant. La jument prenait une bonne foulée sur son oxer, elle montait un peu en l'air afin de ré atterrir plus près de son oxer, puis c'était alors à la jeune femme de se servir de son assiette pour que sa jument s’asseye plus sur ses postérieurs et prenne, face une petite foulée et sorte sans problème de sa ligne.

<< C'est bien ça ! >>

Ces quelques mots furent accompagner d'une caresse un peu prolongée sur l'encolure de la jument. Ambre avait pour habitude de récompenser sa belle dès qu'elle faisait quelques chose de satisfaisant, et au contraire d'être plus sévère lorsqu'elle n'écoutait pas ou n'en faisait qu'à sa tête. Elle savait que Poussière d’Ange était une jument très fragile, aussi bien physiquement que moralement, ainsi en la récompensant ou en la sanctionnant en fonction de ses actions cela permettait à la jument de se juger et de mieux établir les frontières entre ce qui était bien et ce qui ne l'était pas, plus particulièrement entre ce qu'elle devait exécuter lorsque tel aide était à tel place et ce qu'elle ne devait pas faire, afin que cela devienne presque des automatismes. La jeune femme avait prit connaissance de cette technique dans des bouquins, il était dit qu'elle servait à "purifier le cerveau" de certains chevaux qui n'était pas très bien organisé. Bien sur c'était un travail de longue haleine et donc les résultats n'étaient pas encore visible. Ambre ne savait pas d’ailleurs quand, ou même s'ils étaient visibles un jour mais il ne lui coûtait rien d'essayer cette méthode avec sa jument.

Le couple reprit le travail : désormais Ambre et Poussière d’Ange allaient s'exercer sur des triples. C'était quelque chose de plus complexe vu qu'il y avait un obstacle de plus, la jument ainsi que sa cavalière devrait donc redoubler de concentration et d'application pour passer les difficultés avec succès. Ambre essaya d'établir mentalement un tableau des différentes combinaisons, des plus faciles au plus difficiles, en effet elle voulait accroître la difficulté de façons équilibrées afin qu'en réalité la jument ne sente pas trop l'effort. Elle décida donc de commencer par un triple d'oxer qui était sans doute une bonne mise en jambe. Le couple aborda la ligne avec un joli rythme. Les foulées étaient croissantes, pleine d'assurance donnant une bonne qualité de saut. Les trois obstacles furent passé sans encombre. La jeune femme dirigea donc sa monture sur la combinaison d'à côté, c'était cette fois ci un double de verticaux. Un peu plus complexe. Le couple sortait d'une combinaison avec un rythme plutôt soutenu, et la jument fit toucha donc la première barre, qui ne tomba pas, mais le sursit fut assez court, puisque c'est la dernière barre de la combinaison qui fit les frais de cette vitesse et de cette impulsion non contrôlée. Après avoir remit la barre sur ses taquets, la jeune femme se remit en selle. Elle travailla sur un cercle au galop pour obtenir une cadence souple, douce, calme et sereine, bref, quelque chose d'idéal pour attaquer ce triple. Après chaque saut la jeune femme donnait un léger coup de dos pour que sa jument bascule de nouveau son poids sur son arrière main. La difficulté fût bien passée. Afin d'être sur que ce n'était pas un coup de chance la jeune femme ré-aborda, à l'autre main, et surtout sans prendre le temps de bien travailler son galop sur un cercle avant. En fait elle essayait de reproduire un peu une situation de parcourt, donc avec un obstacle avant. Un, deux, trois, les trois sauts furent joliment accompagnés par la jeune femme, et élégamment sauté par la jument. Les triples d'oxer ou de verticaux ne posèrent donc pas beaucoup de problème au couple, en effet c'était des combinaisons redondantes, qui présentait le même obstacle, la vitesse d'entrée dans la ligne était donc aussi celle de sortie, Ambre n'avait donc qu'à conserver l'allure du premier franchissement, et ce peu importe les foulées qu'il y avait entre chaque obstacle.

Désormais le couple s'engageait sur un triple différent, vertical, vertical, oxer. Avant de l'aborder la jeune femme savait déjà que ce n'était pas un exercice qui allait foncièrement poser problème à sa monture. Et elle avait raison, les deux verticaux passèrent bien, l'allure était bien régulière et les appuies fermes. A la réception du deuxième vertical la jeune femme serra ses mollets contre les flancs de sa jument pour lui donner l'impulsion nécessaire pour attaquer l'oxer qui suivait. Poussière d’Ange parti un peu fort mais la jeune femme avait précieusement gardé son dos légèrement en arrière et pu donc apaiser l'impulsion de sa jument rapidement leur assurant une sortie sans encombre. Le duo revint une fois aborder à l'autre main, le triple fût bien exécuter, l'allure de la jument était plus fluide, légèrement croissante, on voyait nettement que la jeune femme avait plus d'influence sur les foulées de sa jument. La jeune femme enchaîna ensuite sur un autre exercice. Cette fois ci il était un peu plus compliqué : vertical + oxer + vertical. C'était la difficulté sur laquelle le couple avait eu beaucoup de mal. En effet la jument avait tendance à fortement chargé sa dernière barre, surtout après un oxer. Mais le duo ayant beaucoup travaillé ce problème sur un double en vue d'améliorer ce point, Ambre espérait que sa jument allait rester calme et aux ordres durant la combinaison. Elle dirigea d’abord sa jument sur le double, afin de vérifié que sa jument l'avait bien assimilé. Poussière d’Ange était très à l'écoute à l’abord du double, elle était calme et sereine, une foulée avant elle prit l'impulsion nécessaire pour franchir l'obstacle puis revint rapidement dans un galop de travail afin de préparer le vertical. La combinaison fût passé avec brio ce qui rassura la jeune femme. Le couple s’élança donc sur la combinaison vertical + Oxer + vertical. La jeune fille soignait le tracée ainsi que l'attitude de sa jument. Cette dernière était assez ronde, douce dans sa bouche et plutôt dans une jolie allure c'est pourquoi le premier saut fut impeccable, l'oxer suivant ne posa pas de problème, entre le deuxième et le troisième obstacle la jument sa traversa un peu afin de pourvoir sauter le vertical plus facilement. C'était un moyen de grappiller quelque centimètre pour placer plus facilement sa foulée. La jeune femme n'eut pas vraiment la bonne réaction prenant ce dérapement de hanche pour une hésitation de la jument, elle sera fermement ses mollets contre le corps de sa jument qui prit trop d'impulsion traduite par un petit pied devant l'obstacle. La jeune femme caressa tout de même sa jument pour la félicité de son effort et aussi pour se faire pardonner de l'avoir conduite à l'erreur. Elle ré aborda dans le même état d'esprit puisque les deux premiers sauts c'était bien passé. Néanmoins à la réception du deuxième elle écarta un peu ses rênes afin d'encadrer sa jument. Cette dernière eut recourt au même stratagème que précédemment, et l'obstacle arriva donc dans la bonne foulée. Ambre était assez fière des efforts de sa jument, même si cette dernière se traversait un peu dans la ligne c'était un bon progrès, et puis cela pourrait être utile pour prendre une option par exemple. Ainsi en mettant juste le bout du nez de sa monture d'un côté où d'un autre celle ci sauterait l'obstacle avec un très léger biais qui favoriserait la courbe. Il restait à voir ce que cela donnerait avec des hauteurs un peu plus conséquence, mais apparemment ce petit coup de hanche ne semblait pas gêner l'impulsion de Poussière d’Ange, bien au contraire, le fait de positionner ses hanches légèrement en décalé de ses épaules gagnait sa concentration et lui permettait aussi de s’asseoir plus sur son arrière main, la détente n'en était donc que meilleure.

<< C'est bien ma Beauté ! >>

La jeune femme laissa doucement glisser les rênes dans ses doigts. La séance était loin d'être terminé mais bon une pause s'imposait =P Ambre caressa sa jument un petit moment puis elle mit pied à terre. Il était temps de changer les combinaisons. En effet pour ne pas prendre toute la place dans le manège la jeune femme n'avait pas installé toutes les combinaisons de triples possibles. Certes le manège était grand et la jeune femme avait pu en mettre un certain nombre mais il en restait encore à travailler. Elle changea donc les combinaisons avec soin et efficacité. Par chance Poussière d’Ange était très calme et ne posa aucun problème d'ordre disciplinaire à Ambre. La jeune femme n'installa que trois combinaisons, c’était celle qui lui restait à travailler et bien sur ce n'était pas les plus aisées. Elle en laissa quelques-unes unes autres, les plus côté en concours sur lesquelles elle pourrait amener sa jument avec des hauteurs un peu plus élevées. Ambre se remit souplement en selle et détendit pendant quelques minutes sa jument au trot pour que cette dernière se remette au travail.

Le couple commença par la combinaison oxer + vertical + vertical. La difficulté résidait surtout dans l'abord, où il ne fallait pas laisser la monture charger, courir vers son obstacle. La jeune femme aborda dans une petite cadence, elle essayant à la fois de ralentir sa jument, tout en conservant une bonne impulsion, une bonne énergie, le premier saut fut très bien exécuté, le deuxième arriva un peu vite, il fût prit à la volée, la jeune femme tenta de bien recadrer sa jument derrière, elle s'assit fortement dans sa selle bloquant un peu son assiette et refermant ses doigts sur ses rênes. Ambre avait réagit très vite, ce qui était un bon point, mais sans doute pas assez efficacement puisque la jument effectua un drôle de saut pour sortir de la ligne. Cela ressemblait un peu à un saut de cabri, les quartes membres de la jument se soulevant et atterrissant en même temps. La grande classe vous en conviendrez =P La barre ne bougeait cependant pas de ses taquets évitant ainsi à Ambre la corvée de descendre. Elle ré-aborda le triple essayant de rester sereine, cette fois ci elle devait reprendre dès la réception de l'oxer, et surtout bien reste au bout de ses rênes à sa place, quitte à ne presque pas accompagner les sauts. La cavalière s'appliqua particulièrement sur l'entrée et aussi sur le déclenchement des sauts, afin que sa jument sache bien quand prendre appel. La combinaison fût passé avec succès. Elle n'avait nécessité que deux passages ce qui était plutôt satisfaisant. La jeune femme félicita sa jument de deux tapes affectueuses sur l'encolure.

Puis notre duo bien-aimé se dirigea vers une autre difficulté. Oxer + vertical + oxer, cette combinaison n'inspirait réellement rien de bon à la jeune femme. Elle savait bien que le vertical serait sans doute difficile à passer, en effet encadré de deux oxers la vitesse générale du triple était assez soutenue. D'une part le premier oxer conférait une entré assez forte, et d'autre part le deuxième oxer attirerait sûrement la jument qui augmenterait son amplitude. La jeune femme essaya de chasser ces éléments de sa tête, elle décomposa d’abord ses actions afin de savoir quoi faire dans la combinaison, puis pour faciliter le travail elle décida d'espacer un peu les obstacles, deux foulées puis à nouveau deux foulées. Se serait ainsi sans doute plus facile. Ambre travailla d'abord Poussière d’Ange sur un cercle assez large avant d'aller aborder. Pour mettre toutes les chances de son côté elle souhaitait que sa jument ait une attitude tout à fait propice à l'obstacle avant de se diriger dessus. Quand la jument fût bien aux ordres la jeune femme l'aligna devant les trois obstacles. Ambre ne suivit presque pas le premier saut afin de revenir très rapidement en place, elle ferma un peu brusquement les doigts sur ses rênes, la jument se raidit quelque peu mais cela ralenti considérablement son allure lui permettait de placer impeccablement bien ses deux foulées et de franchir le vertical sans encombre, l'oxer qui suivait passa comme une lettre à la poste. Bon c'était un très bon début non ? Néanmoins il fallait qu'Ambre adoucisse ses actions de mains. Elle revint une fois, insistant plus sur son assiette et moins sur ses mains, la jument sauta le vertical un peu à plat mais la qualité générale de la prestation était assez bonne. Ambre resserra donc les distances entre les obstacles, les réglant à une foulée d’intervalle chacun. Les choses se compliquèrent, la jument était littéralement attirée par le deuxième oxer tant et si bien que la jeune femme avait réellement du mal à contrôler son allure. Elle décida donc de déstabiliser un peu sa jument, tout simplement en la faisant aborder la ligne dans un tout petit galop. La jument fut un peu surprise quand elle sentit les jambes de sa cavalière déclencher le saut, comme elle n'avait pas beaucoup d'impulsion elle monta en l'air, lors de la réception la jument ne savait plus bien ou elle allait s'en remettant complètement au demande de sa cavalière, et la suite de la combinaison passa impeccablement bien. Le couple revint, toujours dans une petite cadence, mais cette fois ci, une foulée avant la jeune femme desserra sensiblement ses doigts sur les rênes laissant sa jument prendre un peu d'assurance, elle sauta bien le premier saut, toujours en prenant une jolie marge. Sa cavalière s’enfonça fortement dans sa selle, bloqua fortement son assiette afin que la jument bascule son poids du corps sur ses hanches. Le vertical fût très bien sauter. La foulée qui suivit se cala très bien donnant un joli saut sur le dernier oxer. Ambre félicita sa jument pour cet effort. Elle revint une autre fois, changeant de main. Poussière d’Ange passa le triple sans l'ombre d'une difficulté. Visiblement la jument avait une très bonne capacité d'intériorisation, malheureusement elle oubliait assez vite aussi, c'est pourquoi les exercices devaient être revus régulièrement. Bien, désormais la dernière combinaison, et pas des moindres : oxer + oxer + vertical. Elle semblait être la plus difficile. En effet les deux premiers obstacles demandaient une allure croissante, la sorti sur un vertical s’annonçait donc assez compliquée. Mais bon les défis n'avaient de toute manière jamais fait peur à Ambre et elle était prête à aller au bout de ce travail, aussi compliqué soit-il. Afin de ne pas en demander trop tout de suite à sa jument la jeune femme modifia les foulées du triple. Une foulée + 3 foulées. Le couple aborda et tout se passa admirablement bien. Après toutes les difficultés que les deux demoiselles avaient côtoyées c'était désormais un jeu d'enfant de réduire l'allure en trois foulées. Il ne fallut donc pas plus d'un passage au couple pour réussir cette étape. Ambre enleva donc une foulée. La couple s'élança sur le triple, la jeune femme eut un peu de mal à contenir sa jument sur le deuxième obstacle et donc Poussière d’Ange arriva dans le pied du vertical il fût sans grande surprise un peu amoché. La jeune fille mit pied à terre pour remettre la barre, tout en reconstruisant l'obstacle elle analysait son erreur. Elle s'était un peu trop emportée sur la vitesse entre les deux oxer, il fallait donc qu'elle soit un peu plus ferme avec sa jument, qu'elle ne la laisse pas choisir l'allure. La jeune femme se remit en selle et entreprit de continuer son travail. Ce passage fût bien plus réussit quoi que la jument eut encore un peu de mal à s'éloigner de son vertical. Deux passages furent encore nécessaires pour que le franchissement de la combinaison soit fluide et cadencé. La jeune femme caressa bien sa jument puis réduisit encore d'une foulée ; c’était désormais la combinaison finale qui s'élevait devant elles. Sous les ordres de sa cavalière Poussière d’Ange prit le petit galop, elle passa impeccablement bien les deux premiers obstacles . . ainsi que le dernier vertical. Ambre fût tout à fait surprise, en effet elle savait qu'elle avait bien réussit à ralentir sa jument mais cette dernière avait aussi effectué ce petit chassé de hanches si particulier lui permettant de bien placer sa dernière foulée. Du grand art ! Ambre ré-aborda une fois à l'autre main avant de félicité très amplement sa jument. Décidément elle l'étonnera toujours.

<< Bon allez désormais un peu de concret . . >>

Et par concret elle entendait hauteur de concours. Et oui, puisque pour le moment les obstacles ne dépassaient pas les 9O cm, autant dire qu'ils étaient minuscules. La jeune femme laissa d'abord souffler sa jument puis monta quelques barres à 1 m et 1m1O. Bien sur cela faisait assez longtemps que la séance avait commencé c'est pourquoi la jeune femme décida de seulement franchir un triple vertical + oxer + vertical et un autre oxer + vertical + oxer, c'était à dans ses souvenirs ceux qui étaient les plus utilisés en concours. Le duo aborda d’abord le triple composé de deux verticaux, il fut passé sans aucunes traces de difficultés. De même pour le triple Oxer + vertical + oxer. En fait la hauteur ne posait absolument aucun problème au couple. Poussière d’Ange avait réellement de très bonne capacité, elle se fichait bien des petits 1m1O, qui pour elle étaient totalement insignifiant. Ambre quant à elle n'avait pas non plus d'appréhension de la hauteur, d'une part c'était ce qu'elle aimait, et d'autre par elle avait déjà enchaîné des parcourt à 1m5O, enfin c'était tout de même avec des chevaux totalement expérimentés, qui faisait quasiment leur job eux même, mais cela avait eu pour incidence d'habituer la jeune femme aux grosses hauteurs. C'était donc surtout la technicité des exercices qui faisait défaut au couple. Elle serait donc à travailler bien plus amplement que la hauteur.

Le duo ne sauta les combinaisons qu'une fois chacune, Ambre ne voulait pas abuser de la gentillesse de sa jument. En effet cette dernière avait était magnifiquement extraordinaire, elle avait un coup de saut tout simplement époustouflant, permettant ainsi à sa cavalière de s'envoler durant quelques secondes. La jeune femme avait réellement apprécié ce moment, les sensations qu'elle en avait retiré étaient vraiment agréables. Tout d’abord la joie de sauter, ce moment où rien ne touche le sol, et où elle avait l'impression d'être en apesanteur, qui était de plus lié au fait d'y arriver avec une jument qu'elle commençait réellement à apprécier. C'était dans ce genre de moment en parfaite entent qu'elle se disait que tout ce qu'elle faisait n'était pas vain, et que cette jument elle pourrait l'emmener au sommet. C'est dans un état d'esprit tout ce qu'il y a de plus réjouit que la jeune femme dépliait sa jument au trot, afin que celle ci tir sur son dos et le délasse. Puis Ambre la dessangla et la laissa marcher et souffler pendant plusieurs minutes. Poussière d’Ange était totalement décontracté, le port de tête très bas, elle soufflait doucement sur le sol. C'était agréable de la sentir aussi sereine, mais enfin Ambre savait bien que c'était aussi parce qu'elle était un peu fatiguée de tous ces efforts. Ambre ne cessait de flatter son encolure pour la féliciter de cette séance admirable. Enfin la cavalière mit pied à terre. Elle remonta soigneusement ses étriers, dessangla encore d'un trou la selle de sa jument puis tranquillement le couple s'en retourna vers les écuries .

[alors ça.... on peut dire que c'est bien écrit ! Et.... WAHOU ! Avec Lindsay, on est vraiment super impressionnée ! et pour te féliciter de ce premier entraînement super bien décrit, nous t'accordons 1,5 point, c'est la première fois dans toute l'histoire de SS ^^]

[merci beaucoup !]

[En plus,elle a accomplie ce chef-d'oeuvre en seulment 4 min!!! Shocked

]

[J'ai tout écris sur word !]

[je m'en serais douté, j'écris aussi là ^^ bon allez les filles, on stoop le flood, pliiizzz !]

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