[PV Angel Dessy] Balade

Leliwa attendait à présent Angel Dessy, juchée sur Enildir, son hongre bai. Elle avait acceptée de faire une balade avec l'élève, sans doute pour se changer les idées, elle se remettait doucement de sa dispute avec Lindsay.... quelle idée franchement d'être allée lui parler ! Elle avait été idiote, sur ce coup-là. inutile de se morfondre davantage. La guerre était déclarée. Un rictus méprisant naquit sur les lèvres de la jeune femme, préparant intérieurement sa vengance, sans savoir quoi faire. A vrai dire, elle n'avait jamais bien réfléchi à ça, comme elle ne se mettait presque jamais en colère... Elle sortit de ses pensées en entendant un bruit de sabots. Peut-être était-ce Angel qui arrivait.

Je vis Leliwa, enfin la directrice quoi. Finalement, j'étais contente de lui avoir demandé cette balade. Elle me disait qu'elle allait bien, mais moi je ne le croyais pas. Bon, d'accord, je n'allais pas me mêler de sa vie privée et encore moins de se qui me regardais pas. J'en savais déjà trop pour moi. J'étais sur ma belle jument alezane, Lisette. Pour moi, elle n'était pas comme les autres, elle avait des choses différentes des autres chevaux. Quoi ? Alors là, je ne saurai pas quoi répondre si quelqu'un me posait cette question là. Mais quand j'y réfechissais bien, je préférais Djédaïe à Lisette. Là je savais bien pourquoi. Sur et avec Djédaïe, j'avais tout appris, à seller, à brider, j'avais fais mes première foulées de trot, de galop, de pas... Pour moi elle était comme ma jument, enfin ponette plutôt, mais maintenant plus de nouvelle d'elle...

"Me voilà !" Disais-je en voyant Leliwa.

Leliwa, perdue dans ses pensées, caressait machinalement la crinière d'Enildir. Le cheval était docile, mais il semblait impatient de vouloir se mettre en route, et la jeune femme le comprenait ! La petite falaise était un endroit peu fréquenté, Leliwa elle-même n'y était allé que très peu de fois depuis son arrivée... au moins, ça changeait de la plage. Elle sursauta en entendant une voix, puis se souvint qu'elle avait entendu des bruits des sabot. Elle tourna lentement la tête et vit arriver Angel Dessy. Elle lui sourit chaleureusement.

"Bien ! On va pouvoir se mettre en route, la falaise est assez loin, on a un petit bout de chemin à faire avant."

Elle prit les rênes d'Enildir et lui donna un léger coup de talon. Le cheval partit aussitôt au pas tranquille, et la jeune femme vint à la heuteur d'Angel.

"Alors, ce séjour à l'academy, comment se passe-t-il ?"

leliwa avait décidé d'engager la conversation, même si ça n'était pas dans ses habitudes...

Quand je parla à Leliwa, elle sursauta. Et Lisette fis un pas en arrière, de peur sûrement. Je n'étais jamais venue ici, si mes souvenirs étaient bons. Sa faisait bizarre, de se balader avec une des directrices de l'académie, alors que normalement, je me promenais plutôt avec les élèves de l'académie, et même parfois avec des élèves qui n'étaient pas de mon clan. Et oui, je savais bien que je n'en avais pas le droit, mais bon... Tnt qu'on n'était pas amis, sa irai ?!

"Oui, oui, d'accord, on y va !"

Comme Leliwa, je mis un petit coup de talon dans le flanc de Lisette. Elle se mit au pas, tranquillement comme le cheval de Leliwa. Lisette regardait l'autre cheval, elle voulait sûrement se faire des amis, elle aussi !

"Mon séjour ce passe bien depuis mon arrivée... Mais..."

Je m'arrêta de parler deux secondes, je ne savais pas si j'allais lui dire ou pas. Que faire ? Je décida de lui dire.

"Mais... Parfois, j'ai envie de partir. Ce n'est pas que je n'aime pas l'académie, au contraire. Mais il y a une ponette qui me manque beaucoup. Sur et avec elle j'avais tout appris, à seller, à brider, à penser... Sur elle j'ai fais mes première foulées de pas, de trot et de galop. Avec elle, j'ai fais mes premiers saut, mes premiers concours... Et maintenant, je n'ai plus de nouvelles d'elle. Elle est sûrement morte à l'heure qu'il est. Elle était vieille quand je suis partie... Et là, je m'en veux de l'avoir laissée. Vous comprenez ?"

Pourquoi lui avais-je dis tout sa ? Ma vie en gros, je venais de lui dire dans un phrase. Que se qui me prenais ? ...

Leliwa inspira de nouveau une grande bouffée d'air frais. Malgré elle, elle se sentait bien ici, à Secret School, et ne voudrait jamais quitter ce fabuleux paysage qu'est l'Australie. Pour rien au monde. Elle écouta attentivement les paroles et ressentit une pointe de tristesse dans ton ce bonheur. Elle savait à quel point ça faisait mal de se sentir éloignée, et elle comprenait Angel. Sans doute parce que ça reflétait sa propre douleur, sa tristesse. Elle releva la tête et d'une voix calme, apaisante, répondit :

"Je comprends, Angel, et je suis désolée...."

Elle essaya de sourire.

"Il y a toujours le téléphone..... comment s'appelle-elle ?"

Leliwa regrettait son manque de tact. D'habitude, elle se taisait, mais sa question avait fusé naturellement, au moins elle avait utilisé le présent et non le passé. La jeune femme rougit légèrement et prit les rênes d'Enildir pour essayer de se donner de la contenance. Elle détestait ces moments-là

Leliwa me comprenait. J'étais contente qu'elle me comprenait. Elle avait dû, sûrement, être dans la même situation que moi un jour, peut-être.

"Ce n'est pas grave... Il y a des moments dur dans la vie, parfois mais c'est comme sa après tout. On n'y changera rien !"

Oui, on ne pourrait pas changer les choses après tout. C'était la vie. Quand je repensais à elle, j'avais envie de pleurer, de me dire que j'avais été injuste avec elle, que tout était de ma faute... Mais non. Ce n'était pas de ma faute, au contraire, j'avais décidé d'aller à Secret School, pour le bonheur de Lisette, et moi le miens. Mais à la fois, j'avais eu tord de partir. Djédaïe me manquait maintenant, je ne savais pas si elle était, morte ou pas. C'était dur de se dire sa, quand même !

"Oui, je sais qu'il y a le téléphone. Mais je n'ai pas le numéro de sa propriétaire. Enfin, si, je l'ai mais il faudrait que je chercher... Et puis, si elle me disait, qu'elle était... Mor... Morte. Sa serait dur pour moi."

Oui, j'avais son numéro dans mes papiers, il faudrait que je cherche, pour le retrouver. Mais si j'apprenait sa mort, sa serait dur pour moi... Mais bon, c'est la vie, comme je dis souvent !

Leliwa approuva d'un hochement de tête. Angel avait raison, elle n'avait pas vu ça sous un autre angle. Mais au moins, elle serait fixé. Enfin, c'est ce que la jeune femme aurait fait... ou peut-être pas. Si elle apprenait comme ça qu'Enildir venait de mourir, elle ne sait pas comment elle réagirait... très mal, sans doute. D'une voix douce, elle murmura pour elle-même :

"Ainsi va la vie..."

Elle poussa un profond soupir puis leva la tête. On pouvait déjà aperçevoir la petite falaise, au loin. Leliwa ralentit légèrement son cheval puis se tourna vers Angel, la mine grave.

"Je ne peux vous conseiller, miss Dessy, car c'est à vous de décider, si vous voulez vraiment savoir ou pas. Dans tous les cas, tu feras le bon choix."

La dernière phrase vint naturellement. C'était la première fois que Leliwa tutoyait un élève à Secret School, et sûrement la dernière. Pour elle, le respect était primordial, mais là... là, Angel avait besoin d'être rassurée, et se sentir proche de quelqu'un.

Je vis la petite Falaise de loin. Elle était si jolie. J'écoutais quand même, à la fois Leliwa Wood. J'espérais qu'elle pourrait m'aider dans ses moments pas. Je ne savais pas pourquoi, mais j'en avais besoin dans les moments comme celui ci. Je poussa un petit soupir de soulagement. La réponse qu'avait dit Leliwa, c'était celle a quoi je m'attendais. Je savais que c'était la vie.

"Oui, je sais bien. La vie est dur, parfois..."

J'avais répondus ça, parce que je ne savais pas quoi répondre d'autre. Et ma réponse était correcte quand même ! C'était se que je pensais.

"Oui, je sais bien que vous ne pouvais pas me conseiller. J'espère que je ferais le bon choix, Mademoiselle Wood. Sinon, tant pis pour moi ! Après tout..."

J'étais étonnée. Mademoiselle Wood, celle qui était très polie, m'avait dit "tu". J'en resta presque bouche bée. Mais non. Si elle voulais me tutoyer, elle pouvais après tout c'était la directrice. Elle en avait le droit. Là je réfléchissais : Je téléphone ou pas ? Si j'apprend une mauvaise nouvelle... Sa sera dur. Mais bon. Je ne sais pas quoi faire.

[désolé... faut dire que je suis pas en forme, en ce moment...]

Leliwa approuva de nouveau d'un hochement de tête. Elle se sentait mal à l'aise, et c'était bien la première fois qu'elle ressentait ça, surtout face à une élève. Elle repensa à sa vie d'autrefois. Elle, elle n'avait pas été dure. AU contraire, Leli avait toujours vécu dans le luxe, ses parents étaient toujours derrière elle, elle ne manquait de rien. Ou presque. Ses parents étaient souvent absents, donc elle manquait d'une chose. L'amour... elle rougit et se reprit bien vite. Quelle idée de flancher devant une élève ! Elle sourit à cette dernière.

"Je ne me sens pas très bien... je préfère rentrer. Ne m'en voulez pas, miss Dessy"

Elle avait repris son ton sévère, presque froid. Comme d'habitude. Elle avait très mal à la tête, de nombreuses pensées se bousculaient dans sa tête. Et puis elle reprit les rênes d'Enildir et fis demi-tour.

[Je répondrai plus tard. Là j'essaye de me remettre de ma chute ! xD. Puis en plus, je ne suis plus trop le cours du jeu ! xD. Et plus d'imaginatuion aussi !]

[okay, je te comprends, tkt pas ! de toute façon, moi j'ai la flemme ^^]

Je voulais dire quelque chose quand elle prit la parole avant moi. Et quand je compris, rapidement, qu'elle voulait partir, je crus directement que c'était de ma faute. Je ne savais pas pourquoi. Mais je le croyais. Je n'avais pas de raison non plus. Mais de toute manière, quand quelqu'un me disait qu'il se sentait pas bien ou quelque chose du genre, je croyais que c'était à cause de moi. Sans raison.

"D'accord. Ce n'est pas grave ! Je reste encore un peu avec Lisette moi ! Elle doit sortir, un peu. On se croisera dans les couloirs de l'académie je pense. À toute à l'heure alors, Mada... Euh... Mademoiselle Wood !"

Je mettais presque tromper. J'avais commencer à dire, Madame, quand je me suis reprise et que j'ai corrigée mon erreur. J'ai changé par Mademoiselle Wood. En parlant de ça, je ne savais même pas si s'était Madame, ou Mademoiselle. Mais peu un porte ! mademoiselle était très bien !

Je voulais pas qu'elle parte. J'avais tant envie de faire cette balade. Mais bon. Tant pis pour moi !

Je repris des rênes, et je mis Lisette au pas, un peu plus rapide. On vit la Petite Falaise. Elle était très jolie ! Je demanda à Lisette d'un petit coup de talon, de partir au trot. Elle obéissait directement. Elle prit le trot, et elle fit de longue et grande foulées. J'en était même étonnée. Normalement, elle faisait de petite et tranquille foulées. Quelque soit l'allure où elle était. Mais là elle allait assez vite. Je la laissa à sa vitesse, et je lâcha un peu les rênes. Mais j'eu une mauvaise idée en faisait ce geste. Il y eût un bruit. Je ne savais pas de quoi. Et je ne voulais pas le savoir. J'étais rênes longues. Lisette prit peur, et elle se cabra. Je me rattrapa à son encolure. J'appuyais sur mes étriers. Mais je les perdit quand même.

"Arrête Lisette ! Stop !"

J'espérais que Mademoiselle Wood m'entendrait. J'avais besoin d'aide, là. J'essaya de ne pas tomber. Mais c'était dur. Je n'avais plus d'étriers. J'était rênes longues... Et s'était aussi dur de ne pas s'accrocher au rênes. Je fis tout mon possible pour ne pas lui tirer sur la bouche, et ni m'appuyer trop sur son encolure. Mais je ne pouvais pas. C'était beaucoup trop dur pour moi...

[J'attends une réponse !]

En voyant le cheval d'Angel se cabrer, Leliwa fut à deux doigts de paniquer. Enildir aussi. La jeune femme dut faire appel à toute sa technique pour éviter que sa monture n'imite Lisette. Rassemblant les rênes, Leliwa obligea Enildir à marcher en cercle, l'empêchant ainsi d'effectuer des mouvements brusques. Puis, elle lui flatta l'encolure, espérant que cela le calmerait. Par chance, Enildir était un étalon plutôt doux ; les caresses de sa cavalière firent son effet, et même s'il tremblait de tout son corps, il parvint à se détendre rapidement.
Néanmoins, la jument d'Angel Dessy ne semblait pas prête à adopter le comportement de son congénère. Le plus sereinement possible, Leliwa descendit de selle et s'approcha de son élève, tachant de lui donner des conseils.

"Miss Dessy ! Accrochez vous à l'encolure ! Les rênes ! Essayez de faire tourner la tête de votre jument !"

La jeune femme resta là, immobile, regardant impuissante le spectacle qui s'offrait à elle, et espérant de tout coeur que ses conseils minimes proteraient leurs fruits.

Je ne comprenais pas. Mais je savais juste que Mademoiselle Wood m'avait entendue. J'étais contente de ça. Mais j'avais peur qu'elle ne puisse rien faire pour moi ! J'écoutais ses conseils, en me disant : que se qu'elle veut que je fasse avec les rênes ? Je ne savais pas. J'étais paniquée. Sans étriers, rênes longues... La peur au ventre. J'avais très, très peur ! De plus en plus !

"Comment ?"

J'avais dit cette phrase comme un automate. Je savais pas très bien ce qu'elle voulait, mais je savais qu'elle ne boulait pas que je tombe. Je croyais. Je m'accrocha à l'encolure de ma jument. Qui elle enchaînait cabrage sur cabrage. Que faire ? Je serrais les jambes, de plus en plus. Quand elle décida enfin de s'arrêter, elle partit au galop, sans même savoir où elle allait...

"Mademoiselle Wood..."

Je n'eût même pas le temps de finir ma phrase. Lisette m'avait embarquée, au galop, je ne savais trop où. Je savais juste que j'allais bientôt tomber si ça continuait. Elle vit un tronc d'arbre, qui lui coupait la route, alors elle galopait de plus en plus vite et elle le sauta. Moi toujours sans étriers, je m'accrocha trop au rênes. Elle leva les fesses. J'étais maintenant, sur l'encolure de Lisette. Toujours au galop. Toujours paniquée...

Lisette continuait son délire. Elle galopait comme une folle. Elle continuait à sauter chaque choses qui barraient son chemin. Moi par contre j'étais toujours sans étriers. Et je ne risquais pas de les remettre. Enfin j'aurais bien aimer, mais au galop, rênes presque longue à sauter n'importe quoi, il fallait mieux pas essayer ! Je la laissa faire. En sautant en taxis. Parce que Lisette, si on se met en équilibre, elle me la personne par terre à la réception. Ou elle met par terre pendant le saut. Ou encore, elle met par terre si on se met un peu en équilibre avant le plané ! Elle est folle, en saut, ma jument! De toute façon, elle est folle partout !

"Liiiiiiiiiisssssetttttteeeeeeeeuuuuhhhhh ! Arrête !"

Mais non ! Elle en faisait qu'à sa tête ! Elle ne voulait pas s'arrêter. Et encore moins s'arrêter pour moi. J'étais déjà loin de Mademoiselle Wood. Je repris des rênes. J'y arriva ! J'étais fière de moi ! Je lui fis tourner de direction. Elle fit donc demie tour. Et elle repassa un par un, les obstacles qu'elle avait passé. Je serra les jambes pour ne pas tomber. Je restais dans ma selle. Ou à peine. Lisette avait couché les oreilles. Elle était furieuse ! Mais je n'allais pas risquer ma vie pour elle ! Quand même...

"C'est bien, ma jolie !"

Je lui flatta l'encolure. Elle l'avait bien mérité ! Même si elle avait fait pleins de bêtises... Mais elle savait très bien, que avec moi, elle faisait pleins de bêtises ! Et qu'elle ne se ferait jamais gronder ou quelque chose comme ça. Ou presque. Bien sûr, quand il le fallait, je la grondais... Mais juste comme il le fallait !

"Pouf ! J'ai eu peur, Lisette !"

Lisette avait reprit son galop. Doucement, cette fois. Puis elle repassa au trot quand je lui demanda. Et on était quand même loin de Mademoiselle Wood, encore. Je repassa au pas. Il n'y avait pas le feu ! Alors je pris mon temps pour retourner près de Mademoiselle Wood et de son cheval...

Finalement, moi aussi j'allais rentrer ! Je ne voulais pas tomber, quand même... !

En voyant le cheval d'Angel s'emballer, Leliwa se mit à paniquer. Mon Dieu, que se passerait-il si Angel tombait ? Si elle se blessait ? La jeune élève devrait-elle aller à l'hôpital ? Leliwa ne se souvenait que trop bien d'un cavalier qui avait fait une chute mortelle de cheval. Et d'un autre, dont la presse avait longueument parlé, qui était resté paralysé à vie. Il ne pouvait même plus parler.
Ces souvenirs arrachèrent une sueur froide, qui coula lentement dans le dos de la jeune directrice. Elle devait agir. Mais comment ?
Remontant hâte sur son cheval, Leliwa lança Enildir au galop. Il fallait, avant toute chose, rattraper les fuyards. Elle aviserait ensuite. Des visions de sang, d'hôpitaux, de bloc-opératoires envahirent la tête de la jeune femme. Pourvu qu'il ne soit rien arriver à Angel...
Bientôt, le cheval d'Angel apparut dans le champ de vision de Leliwa. Avec une cavalière sur le dos. La jeune femme laissa échapper un soupir de soulagement, tout en faisant ralentir sa monture.

"Angel ! Tout va bien ?!"

Je vis de loin de Mademoiselle Wood était remontée sur son cheval. Je poussa un ouf de soulagement. J'avais bien cru qu'elle ne viendrait pas à mon appel ! Mais j'avais tord...

"Mademoiselle Wood... !"

Je m'approchai de plus en plus d'elle. J'étais contente ! Je n'étais plus seule dans cet affreux cauchemar ! Je remis Lisette au trot pour rattraper le beau cheval de Mademoiselle Wood et la directrice !

"Oui ça va... J'ai eu très très peur vous savez. J'ai cru que j'allais mourir à un moment... C'était affreux !"

Je remis Lisette au pas. Et je lui flatta l'encolure, en lui disant que ce n'était pas bien, ce qu'elle avait fait ! Il ne fallait pas qu'elle recommence ça. Je tremblais sur ma jument... De peur qu'elle recommence. Je rechaussa mes étriers. Comme ça, au moins si elle recommencerai, je risquerai moins de tomber ! J'avais eu tellement peur... Mais c'était fini, maintenant...

Leliwa devait être blanche, mais elle fut légèrement soulagée en voyant la jeune fille revenir vers elle. Elle esseya de faire un sourire rassurant, puis dit :

" Au moins, tout fini bien... enfin, il faut dire que j'étais moi-même affolée !"

Leliwa jeta un coup d'oeil à Enildir. Le bel hongre commençait à s'impatienter, la jeune femme le remit au pas aux côtés de la jument d'Angel. La petite falaise n'était plus très loin, heureusement que la jeune fille avait arrêté Lisette avant, la jeune femme n'osait pas imaginer les conséquences, sinon.... Enfin bref, de toute façon, Angel était saine et sauve, c'était l'essentiel. D'une voix qu'elle s'efforçait encore de rendre légère, la directrice dit :

"Je pense qu'on ferait mieux de rentrer, nous avons eu notre compte de sensations fortes aujourd'hui..."

Leliwa était pale. On aurait dit qu'elle avait vu un loup... Elle avait dû avoir peur, elle aussi. Bien sûr, moins que moi ! Mais quand même... J'étais bien d'accord, qu'il fallait rentrer ! Parce que là, j'avais mal partout, j'avais peur, et je ne voulais même pas finir la balade.

"Oui, et "ouf" !"

Je ne voulais même plus galoper, ou même trotter. En tout cas, pour aujourd'hui ! J'en avais assez eût pour la moment. Mais j'aurai bien aimer finir cette balade avec Leliwa, quand même ! Pour une fois, qu'une de mes balades était bien... Sans compter ce qu'avait fait Lisette.

Lisette commença à bouger la tête. Comme une pouliche qui avait peur de quelques chose. Je lui parla en lui disant des mots doux. Elle se calma vite ! Et je fis un ouf de soulagement.

"Oui. On rentre ! Je ne veux pas mourir... Aujourd'hui !"

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