• Concours d'Ecriture n°1 •

Concours d’écriture n°1
Pour changer un peu la routine du forum et vous permettre, à vous et à votre clan, de gagner quelques points, Leliwa et moi avons eu l’idée de faire un concours d’écriture. Bien sûr, tout le monde n’est pas un grand écrivain, c’est pour ça qu’il y aura plusieurs sujets, chacun correspondant à un niveau, Pro’ ou Débutant. Evidemment, le niveau le plus difficile rapportera plus de points au clan en question, mais la difficulté étant plus conséquente, la notation sera impartiale. Ne soyez donc pas trop ambitieux !

REGLES =

=> Vous enverrez votre texte par message privé aux DEUX admins, Leliwa Wood et Lindsay Logan
=> Vous devrez écrire et envoyer votre texte avant le 30 juin 2008
=> La ponctuation devra être présente, l’orthographe clair, la grammaire bonne, et les fautes de conjugaison minimes

SUJET =

1° Description = Voilà le premier sujet, le plus difficile. Vous devrez d’écrire une personne, à la troisième personne du singulier, comme dans l’exemple qui suit ; votre texte devra faire l’équivalent d’une page Word. Je précise que les meilleurs seront bien évidemment dévoilé au reste des membres, et que la gagnant rapportera 5 points à son clan ! Je rajoute également que votre description devra resté assez vague, tout en trentant dans les détails (je me comprends ^^).

Exemple (écrit par Fougueux (alias Lindsay, mwa kwa ^^) toute reproduction partielle ou complète totalement INTERDITE !) =

Un visage. Un visage à la peau clair, presque pâle sous la lueur dansante d’une bougie. Sur ses prunelles sombres, la flamme reflète quelques nuances de bleu, bleu profond, bleu froid. Un visage. Un visage peut dire tant de choses. Mais elle, elle ne se reconnait pas dans ce visage-là. Avec lenteur, presqu’avec hésitation, elle porte la main à ses joues, ses pommettes saillantes, regardant ses doigt courir sur ses lèvres, sur son nez, dans le miroir terni par les années. Ses traits sont figés, tirés. Des sillons jalonnent son front, ses paupières frangées de cils drus. Est-là la marque de la fatigue ? L’image renvoyée par le morceau de verre n’est pas sienne ; la jeune femme refuse de l’admettre. Le sang s’est retiré de son être, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Mais elle ne peut pas être devenue cette créature-là. Sa figure, usé, fatiguée par l’attente, la peur, laisse entrevoir quelque rare signe d’une beauté déchue ; la pureté des yeux, la ligne nette de sa bouche. Elle y porte ses mains blanches, trop blanches, ses petits doigts délicats qui caressent le nez légèrement aquilin, soulèvent la masse bouillonnante de ses boucles blondes. Ses pupilles se dilatent, île sombre perdue au milieu d’un océan bleuté, tentent de percer le secret de cette femme dans la modeste lumière. Elle a peur, d’un coup. Elle est devenue vieille. Où est donc-passé l’innocence de sa jeunesse ? Son cœur s’emballe, un frisson lui parcourt l’échine. La crainte s’empare d’elle, elle tremble, elle fixe son reflet dans le miroir poussiéreux. Elle le touche, le frôle, cherche à s’emparer de cette image qui la représente peut-être. Dans son regard se lit l’angoisse, l’inquiétude. Une larme naît dans ses prunelles, glisse le long de sa joue, vient mourir sur ses lèvres. Une marque humide se dessine sur sa peau sale et pâle, une trace indélébile. Les pleurs marquent son cœur à jamais, imprime les souvenirs dans son esprit. C’est une reine déchue, offerte aux misères et enfers. Le miroir est sa peur, le reflet est sa honte. Elle n’est plus qu’une chimère dans l’ardeur du peuple, ne représente plus qu’un trouble dans le rêve d’un enfant. Derrière-elle la bougie danse, la cire fond. L’obscurité va s’emparer d’elle. Mais seul la mort saurait lui offrir le grand repos ; elle veut la paix éternelle. Elle la désire. C’est sa seul pensée, son seul droit. Sa gorgée sèche tente de laisser échapper quelques syllabes qui viennent s’échouer dans un râle grave. La mort. La paix éternelle. Elle cherche vainement ses prières ; que Dieu s’empare de son âme. Elle n’est plus qu’un souffle sur la Terre qui l’a vu naître. Sa vie n’est plus qu’un éclat de misère dans la souffrance du monde. Elle a le droit de mourir. C’est là son unique et dernier souhait. Le dernier désir d’une jeune femme rangée.

2° Extrait d’un journal intime = Voilà donc le deuxième sujet, beaucoup plus facile à écrire. Il devra comporter bien évidemment une date, être rédigé à la première personne du singulier. Pour le reste, libre cours à votre imagination, mais voici quand même un exemple :

Exemple (écrit par Linoa (alias Leliwa), toute reproduction partielle ou complète totalement INTERDITE !))

La vie est étrange… et si injuste. Un jour, tu m’as dit : « je serais toujours là, quoi qu’il arrive, dans ton cœur ». Peut-être… Mais ça fait mal quand même. J’ai beau te savoir près de moi, c’est difficile de savoir que je ne pourrais plus te parler, plus te toucher, plus te voir. Je suis triste rien qu’en pensant à ton parfum. Je t’aime tellement et je n’ai pas su te le dire plus tôt, j’aurais tellement aimé te dire simplement : « je t’aime », mais je n’y arrivais pas. C’était trop dur pour moi… trop dur de faire ce geste d’amour que peut faire une petite fille à sa mère. Quand je t’ai vu dans ce lit d’hôpital, je me suis dit : « elle ne peut pas mourir, car c’est maman ». Et pourtant, tu es bien partie, et moi je ne l’ai pas compris. Quand je pense à ces jours heureux, dans le jardin, à la maison, à mon anniversaire. Ces jours où malgré la maladie qui te dévastait, tu t’efforçais de paraître joyeuse, pour moi. Et moi, naïve comme j’étais, je continuais de penser que tout resterait ainsi. Mais pourquoi tu as disparue avant m’avoir dit « au revoir, mon ange » ? Pourquoi ? Je t’aimais et tu n’as pas su le comprendre !
Satanée maladie…
Aujourd’hui, j’ai grandi. Cela fait dix ans, jour pour jour, que tu as disparue, alors que je n’avais que 6 ans. Et malgré mon âge, j’espère encore que tu vas frapper à la porte et venir me prendre dans tes bras… je rêve encore de cela, je suis restée la petite fille de 6 ans qui a besoin de tout l’amour d’une mère. Je suis restée ta fille. Papa, lui, est allé de l’avant. Il s’est remarié, et j’ai à présent un demi-frère. Je continue de vivre, mais c’est trop difficile. Je ne peux vivre sans toi. Comment faire comme si de rien n’était, quand une petite fille a perdue sa mère ? Moi, je ne peux pas. Tu sais, Papa est toujours policier, et j’ai trouvé son arme. Il l’avait laissé dans un tiroir, et l’avait oublié. Je n’ai eu qu’à la prendre. Ce jour, c’est aujourd’hui. Aujourd’hui que tout va changer, aujourd’hui que j’ai enfin compris que je t’aime. Aujourd’hui que je veux te rejoindre. L’arme délicatement posée sur mes genoux, je la regarde. Mon visage est impassible. J’entends mon père et ma belle-mère rentrer. Ils ne tardent pas à venir dans le salon. Pendant ce temps, j’ai pris l’arme. Je ne sais pas quoi faire. J’entends Rosa, la femme de mon père, hurler : « Elena, non ! ». Et mon père se précipite vers moi, lui aussi en disant : « Pas ça mon ange ! ». Est-ce vrai ? Est-ce que je suis un ange ? Alors s’il a raison, c’est aujourd’hui que je dois les rejoindre…

Je participe =D
On peut faire les deux textes??

Okii =D J'ai envoyé mon texte ^^
Je fais le Sujet 2 ^^ =D

Oui, j'ai été super inspirée ^^
En fait, j'ai pas mal pensé à une histoire hier soir et... Ca correspondait avec le Sujet ^^ Alors voilà ^^

Cool un concours =D
Je participe, c'est sûr =)

hâte de voir ce que ça va donner =D

et ben, il a du succès, ce concours ^^

Non pas que j'me prenne pour Rimbaud, mais je me suis terriblement tentée par le sujet 1, même si les descriptions physiques ne sont pourtant pas mon fort.
Je ne sais pas, je le sens bien.
Oulala, je ferais terriblement bien de me cacher moi.

dis tout de suite que l'exemple 2 est pourri ^^

moi, j'ai bien aimé rédiger le texte 2 x) m'enfin je l'ai rédigé une semaine avant le concours, il n'était pas destiné à ça, loin de là !
comme j'adore écrire, j'écris souvent ce genre de choses, et pis ça m'est venu tout seul...
enfin bref, l'est bien aussi et pi na !

J'essaye