[ Ca fait un moment, à présent... ][ Sandra ]

Plusieurs semaines à présent qu’un jeune homme n’avait plus foulé le sol de l’académie. Il n’en avait parlé à personne, et savait qu’il s’était certainement mis des gens à dos. Sûrement accumulera-t-il des heures de colles pour cette absence indéterminée. Mais Will a tout de même été prévoyant pour une chose. Le cheval... Cette jument pie... Last Hope. Il avait beaucoup parlé avec les palefreniers, pour qu’ils s’occupent de son cheval en son absence, et qu’ils n’en parlent à personne. Il était parti pour des raisons personnelles, qu’il ne dévoilera certainement pas, à moins d’y être vraiment obligé. C’était d’ailleurs tellement confus qu’il mangerait ses mots, et qu’il ne trouverait finalement pas une raison valable. Le jeune homme n’avait pas été au top de sa forme, voilà ce que les autres devaient savoir. Oh, et puis, il ne connaissait quasiment personne dans cette académie que peu d’entre eux devaient se préoccuper de son absence. Lindsay ? Il ne lui en voudrait pas si elle avait oublié son existence. Axelle ? Il lui devait des excuses... Il en devait également à son cheval, qu’il n’avait pas vu durant des semaines. Non, le moral de Will n’était pas au beau fixe, mais il survivrait. Il était dans le parc, marchant depuis un moment, complètement perdu dans ses pensées. Il s’arrêta au bord de la falaise, un peu à l’écart du parc et de ces promeneurs. Il s’appuya contre un arbre et regarda la vue. Là, plus loin, se trouvait l’académie, mais son estomac se nouait quand il pensait qu’il devrait trouver Lindsay, dans son bureau. Il soupira doucement et ferma les yeux. Le vent s’engouffra dans ses cheveux, et les ébouriffa.

J’avais failli à tous mes devoirs. Fuis mes responsabilités et trahis la confiance du peu de personnes qui en avaient pour moi. Ca faisait un moment à présent, que tout avait changé. Il était temps pour moi de tout remettre au point et de recommencer à zéro. Mais assumer mes erreurs et mes décisions me semblaient étrangement dur. Me tenir droit devant Lindsay, après ces semaines de silence, et avec qui j’avais été au bal, me sembla soudain au-dessus de mes forces. Croiser le beau regard d’Axelle me semblait également si difficile...

Le jeune homme ouvrit les yeux et serra les points. Il était temps de devenir responsable et d’assumer la conséquence de ses actes.

Sandra perdait son regard dans le vague, elle était lasse à présent, Skies Darkness lui en avait fait voir de toutes les couleurs, un vrai enfer ambulant ce cheval. Quand il avait décidé de vous en faire baver, croyez moi il y arrivait, et sans se donner trop de mal, à croire que contrarier l’espèce humaine était inscrit dans sa nature profonde, qu’il le faisait sans même s’en apercevoir ! Bref en sortant de la douche elle se rendit devant sa fenêtre, elle était en serviette mais n’était pas gênée le moins du monde, elle observa un peu les alentours, il faisait beau, oui très beau même, de quoi mettre notre jolie brune de bonne humeur, elle fit demi tour en direction de sa penderie et attrapa son haut de maillot, elle l’enfila et admira le miroir qui lui faisait face. D’une chaude couleur chocolat son maillot se mariait à merveille avec le hâle de sa peau qu’elle comptait bien peaufiner par un bronzage dans les règles de l’art. Elle enfila un jean et des tong marron elles aussi, assortit à son vernis à ongle marron, dans la vie on a la classe ou on ne l’a pas !!

Elle sortit de sa chambre et se perdit un peu dans le dédale de couloir elle n’était la que depuis deux jours et elle ne connaissait pas encore trop les lieux, ce qui ne l’empêchait pas de garder sa superbe attitude de la fille sure d’elle qui sait ce qu’elle fait , comme en tout circonstance. Finalement elle trouva la sortie, elle décoinça ses lunettes de sa chevelure brune et les guida avec délicatesse jusqu’à devant ses yeux, un sourire aux lèvres, un petit sourire de contentement. Elle descendit les escalier et tourna à droite c’était la direction des écuries, Skies Darkness la vit de sa fenêtre et sembla la reconnaître puisqu’il henni en sa direction, et oui c’était son bébé elle l’avait vu naitre, mais il était trop vite devenu un ptit monstre ou était l’image du petit poulain mignon et insouciant ?? Il était trop vite devenu impétueux et provocateur, mais s’il n’avait pas été ainsi elle ne l’aurai pas tant aimé !!

Elle tourna ensuite à gauche et remonta une allée , avant de découvrir un parc, la pelouse était belle et tendre, bingo elle avait trouvé son coin bronzette, elle s’assit et regarda autour d’elle, un beau jeune homme marchait, il semblait préoccupé pas marrant ça, dommage elle aurait bien tapé un peu la discute ami ou ennemi elle adorait les joutes verbales, de plus il n’était pas désagréable à regarder ce qui ne gâchait rien. Je vois déjà vos yeux écarquillés et ho la belle a 19 ans et une folle envi de s’amuser, pas de rentrer au couvent !! Elle mit un joli sourire sur son visage et s’allongea s’appuyant en arrière sur ses coudes, observant le jeune homme qui avançait dans sa direction. L'avait il vu?? Peut être mais il paraissait trop occupé pourtant elle n'était pas du genre à passer innaperçut.

Will se retourna, et quitta l’arbre sur lequel il s’était appuyé durant de longues minutes. La solitude lui pesait. Tellement qu’il avait l’impression que cela pouvait se voir à des kilomètres à la ronde. Qu’avait-il fait durant ces semaines et ces mois d’absence ? Errer... Errer... Oui, de rues en rues, de places en places, errer jusqu’à en avoir mal aux jambes. Vous avais-je déjà dit qu’elle était la passion du jeune homme ? Certes, l’équitation, allez-vous me dire. D’accord, mais à côté de ça, il vouait une passion sans borne pour le football. Eh oui, il n’a pas monté avant de savoir marché. Il n’a pas été à l’aise sur un cheval toute sa vie. Non, ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était avoir la balle au pied, et s’envoler... Il était bon là-dedans, du moins, il avait été bon...

Un malheureux accident lui avait broyé la jambe. Longs ont été les mois de convalescence. Mais la rééducation la plus difficile fut celle de sa vie. Sans le football, il avait pris un mauvais tournant. Quand la vie lui avait fait des coups bas, il se défoulait sur un ballon. Quand il avait envie de changer d’air, il jouait au football. Il était à l’aise et admiré. Qu’attendre de plus que cela ? A présent, tout a changé... Après avoir rencontré une jeune fille, durant son séjour d’hôpital, il s’était retrouvé avec un but, et son moral avait repris le dessus. Mais les mois avaient passé... Bref, la passion n’était pas la même... Il était parti, et comme avant, comme quand il était jeune et mal, il s’était défoulé sur un ballon. Au début, il avait retrouvé ses réflexes, le bonheur de parcourir un terrain. Mais bien vite, il fut essoufflé, et une douleur insupportable l’avait cloué au sol. Alors il avait marché, longtemps, longtemps, à ruminer du noir.

Le jeune homme se remit à marcher, quand son regard, sombre et distant tomba sur celui d’une jeune femme. Elle le fixait. Deux yeux couleur noisette. C’était une belle femme. Très belle. Il s’approcha d’elle. Rien ne passait sur son visage, et dans son regard. Arrivé à quelques mètres seulement, il s’arrêta, plongeant ses mains dans ses poches, nonchalant. Il détourna les yeux légèrement.

« Vous êtes de l’académie, je suppose... «

Sa voix était légèrement enrouée. Ca faisait tellement longtemps qu’il n’avait plus parlé. Acheter un pain, demander l’heure, louer un appartement. Ca vie verbale s’était limitée à cela. La jeune femme devait certainement se demander pourquoi il lui disait ça. Même lui était étonné d’être allé ainsi dans sa direction et de lui avoir adressé la parole. Sûrement la solitude lui avait-elle tapé sur le ciboulot.

« Je m’appelle William... «

Un frisson le parcourut quand ses yeux tombèrent sur le regard de la jeune femme. Il s’empressa de détourner les yeux et de fixer quelques passants.

La brunette était installée, heureuse de sentir les rayons du soleil venir lécher sa peau, elle avait toujours aimé cette sensation, lorsqu’elle était chez elle entre deux entrainements elle passait un moment allongée dans l’herbe relevant son débardeur jusqu’en dessous du soutif pour bronzer un peu du ventre, des épaules, mais c’était principalement un prétexte pour passer un peu de temps au soleil, les yeux clos, les rayons parcourant sa peau, déclenchant en elle de légers frissons. Son haut de maillot formait un bandeau, moulant sa poitrine ronde, puis un ptit bandeau venait se nouer autour de son cou, soulignant la délicieuse courbe de celui ci, oui la belle avait aimé la forme du tissus dès qu’elle l’avait vu, puis ce marron chocolat lui plaisait beaucoup.

Elle remonta ses lunettes dans ses cheveux les mèches brunes se calèrent dessous plus ou moins docilement, et oui Sandra ne voulait pas bronzer avec la marque des lunettes sur le visage, il manquerai plus que ca. Les paupières closes elle attendit un moment tandis que sa peau se réchauffait rapidement, elle entendit des bruits de pas mais toujours à distance, elle attendit sans ouvrir les yeux. Elle se doutait qu’il s’agissait du gars qu’elle avait aperçut en arrivant, mais elle attendit encore avant d’offrir ses prunelles à l’inconnu, qu’il soit plus près.. Elle était la offerte au soleil, offerte au regard, suggestive sans même le vouloir, bronzer n’est pas un crime après tout. Elle sentait l’herbe sous elle et se serai presque cru de retour chez elle si elle n’était pas la à guetter les bruits de pas de l’inconnu à se demander ce qu’il faisait, s’il la regardait ou s’il traçait vers l’académie.

Ca y était, il était proche, elle le sentait, elle ouvrit les yeux et le fixa sans se gêner ses beaux yeux cherchant ceux du jeune homme, il continua d’avancer vers elle , fuyant son regard trop tentant ?? ou trop profond ?? Allez savoir ! Enfin il s’arrêta la regarda encore une fois avant de détourner la tête, elle souriait imperceptiblement.

« Oui je suis de l’académie, depuis peu… »

Autre façon de dire que pour le moment elle ne connaissait personne, et oui tout est dans la subtilité avec Sandra, de ses paroles à ses attitudes, de ce qu’elle se rappelait elle avait toujours agis ainsi, suggérer plutôt que dévoiler, insinuer plutôt que proposer, oui c’était son mode de fonctionnement, et pour le moment elle n’avait pas à s’en plaindre, de plus souvent elle n’avait même pas besoin de cela. Dame nature l’avait gâtée qu’elle bonne idée elle avait eu !

« Moi c’est Sandra, et tutoie moi stp »

Elle était jeune, elle était belle alors pourquoi voudriez vous qu’elle s’embarrasse de politesses disproportionnée et inutiles ?? Elle préférait la proximité. D’un geste elle lui signifia la place à côté d’elle au cas ou il aurait envi de s’attarder un peu.

William resta devant elle un moment. Il ne se gêna pas de la dévisager. Sa façon d’être le laissait plutôt perplexe. Elle était jolie, et elle le savait... Il se racla la gorge. Sûrement arrivait-elle à piéger de nombreux hommes dans ses filets de séductrice, mais Will n’y passerait pas. Il avait autre chose à faire que de draguer les jolies minettes. Il commençait sérieusement à s’agacer des petites manies de la dame. Il faisait un grand effort pour se contenir.

Il était déjà fort lunatique depuis un moment, et un rien l’agaçait. Il avait autre chose à faire de que supporter les manières de la jeune femme. C’était quand même fort, elle n’ouvrit les yeux que quand il fut près d’elle. Et quand il s’était arrêté et qu’il lui avait adressé la parole, elle avait l’air plus que satisfaite. Sûrement n’était-il pas le seul homme qui l’abordait alors qu’elle faisait bronzette, dans le parc, à moitié habillée... Elle était à l’académie depuis peu... Etait-ce un cadeau de papa et maman ? La colère monta et gronda sourdement à l’intérieur du jeune homme. Il ne tenait plus. Après tout, il n’avait vraiment plus rien n’à perdre. Quand elle lui demanda, sans politesse ni réserve de la tutoyer, il éclata.

« Je vous rassure tout de suite. Je ne suis pas l’un des petits admirateurs secrets de madame. Alors, les petites manières de fille à papa ne n’impressionne pas. «

Il serra de nouveau les poings, luttant avec rage contre la colère qui devait s’écouler. Après tout, si celle-ci l’agaçait, pourquoi ne pas se défouler sur elle ? Il tourna la tête vers elle et la foudroya du regard. Sûrement serait-elle surprise qu’on résiste à ses yeux de biche, à son corps bronzé et à sa silhouette parfaite. Mais il en avait vu bien d’autres, des jolies femmes.

« La beauté n’est pas seulement extérieur, d’ailleurs, c’est fort dommage que la beauté extérieur ne soit pas également synonyme de beauté intérieure... «

Sur ce, il lui tourna le dos, ne se privant pas de lui envoya un sombre regard, qu’il voulait le plus humiliant possible. Dommage qu’elle soit tombé sur un jeune homme qui, soit indifférent à son charme, mais qui en plus, ne se prive pas de lui rappeler ses quatre vérités.

C’est qu’il serait de mauvaise humeur le chaton, pauvre petit… Et voilà la belle Sandra était encore tombé sur un de ses gamins qui croient que l’amour s’écrit avec un grand A, et qu’une jolie fille, souriante était sans doute un piège, peut être que oui peut être que non. Manque de chance il n’était pas tombé sur la bonne, et oui elle n’était pas du genre à s’excuser en bafouillant , ni même à s’excuser tout court, elle le regarda une lueur amusé dans les yeux… Il croyait ainsi l’humilier ?? Hey chéri c’est toi qui te ridiculise.

« Des admirateurs secrets ?? Nan chéri j’ai confiance en moi mais en deux jours je ne comptait pas soulever les foules à ce point… »

Son ton était moqueur comme il était de rigueur, le chaton semblait trouver un exutoire à ses complexes, qu’il en soit ainsi s’il voulait jouer ils pouvaient jouer à deux, je l’ai déjà dit, ami ou ennemi peu importe, la haine ou l’amour c’est si proche et si lointain à la fois ! Elle continua à l’observer, la gène elle ne connaissait pas, il avait l’air un peu pommé comme mec, elle aurait presque parié qu’il venait de se faire larguer vu son sentiment à l’égard de la gente féminine. A moins que cela ne lui soit réservé mais encore une fois elle s’en fichait de lui et des autres de leur opinion, elle n’attendait qu’une chose, la compétition quand elle leur ferait bouffer le sable, la encore ami ou ennemi c’était du pareil au même.

Elle gardait son petit sourire narquois aux lèvres tandis qu’il pensait l’insulter avec des mots tellement puéril qu’elle se retenait d’éclater de rire, mentalement elle s’exhortait à la retenu, le pauvre être si mal dans sa peau. Elle croisa son regard noir ce qui ne fit que rendre le sien plus pétillant encore. Il lui tourna le dos, ben alors chaton peur d’affronter mon regard ??

« Si par beauté intérieure tu entend talent alors sache que je dois être encore plus resplendissant de l’intérieur que de l’extérieur, mais si par la tu entend naïveté alors oui je le confesse j’en suis démuni.. »

Sandra s’amusait follement en fin de compte !

Will perçut très clairement son ton moqueur et son air amusé. Effectivement, elle était sûre d’elle, c’est le moins qu’on pouvait dire. Mais entre sa confiance en elle et l’arrogance, il y avait peu de distance. Peut-être se fichait-elle de lui, car elle trouvait ses mots puérils ? Cela amuserait également le jeune homme. Alors comme ça, s’agirait-il d’une jolie fille qui en plus était fermière ? Ce n’était pas très élégant pour une femme. Néanmoins, il garda son amertume et commença à s’éloigner, quand la deuxième réplique de Sandra l’arrêta. Talent ? Alors n’y avait-il pour elle que ce qu’on voyait d’elle de l’extérieur ? C’était vraiment incroyable...

Je me retournai soudain et revins sur mes pas. Son petit sourire narquois ne me surprit pas. Je n’en attendais pas moins d’une telle fille. Peur d’affronter son regard ? Oh... J’avais bien d’autres préoccupations que d’avoir peur d’un regard pétillant d’arrogance. C’était d’ailleurs certainement le dernier de mes soucis. Ce soir, certainement aurais-je oublié cette fille. Ce tonneau vide... Vous savez, ceux qui crois que tout est dans ce qu’on dégage, mais qui en fait, n’ont rien à l’intérieur ?

« Je ne parlais pas de talent... C’est encore une autre façon de se rendre intéressante. Je parlais de la modestie, l’humilité, la maîtrise de toi et d’avoir un peu d’esprit. Peut-être ces mots ne font-ils pas partie de ton vocabulaire ? Mais je n’ai aucune envie de passer mon temps à te les expliquer... «

Il ne l’avait plus vouvoyée. Après tout, le vouvoiement est une marque de respect, et en l’occurrence, il n’en avait plus le moindre respect pour elle. Ce n’était pourtant pas son genre d’éclater ainsi aux yeux de tout le monde. Lui était plutôt réservé et maître de lui. Mais un tas de choses s’étaient ainsi entassées durant des mois, et il avait enfin trouvé quelqu’un sur qui se défouler. De plus, celle-ci ne se démontait pas, ce qui rendrait le défouloir plus long, et peut-être même amusant...

Le chaton semblait en colère, il devait la mépriser mais n’ai crainte si Sandra était parfois méprisé elle méprisait sans doute deux fois plus la personne concernée. Certes elle avait une haute opinion d’elle même mais après tout elle préférait cela à ces minettes sans cervelles qui minaudaient dès débilités de fausse modestie en quête de compliments, la brun n’avait pas besoin de cela. Elle n’avait pas besoin que les autres lui disent ce qu’elle valait, c’était les lâches qui en avait besoin, et elle a beau avoir tout les défaut de la terre la belle n’est pas ainsi.

« Dire de soi plus de mal qu'il n'y en ait, c'est sottise, non modestie. C’est de Montaigne je ne sais pas si tu connais… Et comme contrairement à ce que tu pense je suis loin d’être sotte je dit ce qui est. Ne t’en fais pas je n’ai pas besoin de tes explications, ce n’est pas parce qu’on applique pas qu’on ne connais pas, tu sais ce que veut dire Sado Maso c’est pas pour ca que t’en est forcement un… »

Un tonneau vide et puis quoi encore, qu’il parle qu’il évacue sa frustration, après tout s’il n’avait que ca à faire, se ridiculiser en se montrant on ne peut plus puéril ! Il pensait qu’elle n’était qu’une enveloppe superficielle et extérieure… Tant pis … pour lui ! Elle gardait son petit sourire en coin qui lui allait si bien, ce ton moqueur dans le regard, elle aurait pu remettre ses lunettes mais l’idée qu’il puisse penser qu’elle fuyait la répugnait, elle continuait de darder sur lui son regard fier.

« Mais si tu as encore des doutes rdv sur le terrain de cross… »

Un défi, et oui la reine des pestes adorait les défis, mais surtout les remporter, certes sur ce coup la elle avait parlé vite, elle n’était la que depuis deux jours et n’avait jamais mis les pieds sur le cross, elle ne savait même pas ou il était mais elle s’en foutait, elle et Skies Darkness pourraient mettre la pâtée à n’importe qui même sur un terrain inconnu, ils avaient la classe et le talent et surtout rien ne les arrêtaient jamais, tous les deux ensemble ils étaient redoutables. Elle resta mi allongée, appuyée en arrière sur ses coudes, les jambes mi étendues devant elle, profitant encore du soleil.

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