Deborah MacKerry et son cheval Jupiter entrèrent dans le manège. Plus confiante et plus calme cette fois-ci, la jeune fille monta à cheval et, lorsqu'elle entendit la sonnerie retentir, elle mit Jupiter au galop. Le cheval sauta certains obstacles sans difficultés. Pour le gué, ce fut beaucoup plus compliqué; Jupiter pensait sûrement que c'était un bon bain dans lequel il allait se baigner et flemmarder. Deborah dût le pousser plus. Le camarguais leva la tête et faillit se cabrer, mais Deborah le retint. Pour les derniers obstacles, ce fut très difficile à Jupiter de sauter: il les sauta tout de même, mais sans aucune souplesse. A la fin du parcours, le cheval ruisselait de sueur, tout comme sa cavalière. Deborah lui flatta l'encolure, sous les moqueries de certains cavaliers adverses. Elle leur lança un regard noir et conduisit son cheval dans sa stalle.